

L'incontinence urinaire est un écoulement involontaire, non contrôlable, des urines par l'urètre. On parle aussi de perte involontaire des urines ou de fuites urinaires. Avoir des fuites urinaires a un lourd retentissement sur la qualité de vie.
Chanter est athlétique affirmait Stéphane Junker un de mes professeur de chant. Oui, il en faut de la force musculaire pour produire une colonne d'air sous pression et la présenter derrière les cordes vocales afin de les faire vibrer et de projeter le son émis. Mais il faut surtout que cette musculature soit saine, dynamique, souple et réactive pour permettre à des couples de forces opposées de se constituer et de fonctionner en bon équilibre.
Quand on parle d'incontinence on évoque la perte de tonus du périnée, l'imaginant comme un plancher tonique censé retenir l'effondrement et la fuite du contenu viscéral soumis à la pesanteur.
Celui qui a déjà vidé un poulet sait l'effort qu'il faut fournir pour lui extraire les viscères de l'abdomen, cependant que le périnée est largement incisé pour qu'on puisse y introduire la main. S'il en est ainsi on peut s'interroger, à juste titre, sur l'existence de forces ascensionnelles antigravitaires qui retiennent les viscères dans la cavité abdominale, ainsi que sur celles mises en oeuvre pour expulser le contenu viscéral vers l'entre jambe ou encore l'air des voies aérienne vers les corde vocale. Car, en fait, l 'incontinence résulterait-elle de l' atonie d'un périnée qui a abandonné la partie ou d'un déséquilibre de forces antagonistes mises en jeu dans un ensemble fonctionnel bien plus vaste ? Et, in fine, le périnée est-il un plancher ou une coupole?
Le Dr. Edgard CORNIER chirurgien obstétricien s'est penché sur ces questions et oppose au modèle gravitationnel un modèle vectoriel parabolique où le périnée fait partie d'un ensemble fonctionnel. http://perineologie-vectorielle.com/le-postulat-vectoriel.html (2016)
Le paraboloïde pelvien de CORNIER pourrait, dés lors, être considéré comme la calotte inférieur de l'ellipsoïde musculaire qui circonscrit la masse abdominale. Le diaphragme en serait, dans cette vision des choses, la calotte supérieure.
Rédiger par: Marie Hutois